La communion ecclésiale exige, de plus, la reconnaissance du légitime pluralisme des fidèles laïcs dans l'Eglise et, en même temps, la disponibilité à une mutuelle collaboration. Il en découle que l'individu résiste de façon absolument irréductible à toute tentative d'écrasement ou d'anéantissement dans l'anonymat de la collectivité, de l'institution, de la structure, du système. Elle nous introduit de façon immédiate et naturelle à la considération de la fécondité et de la vie. En contrepartie, se manifeste avec une vigueur irrépressible l'aspiration de chaque homme et des peuples au bien inestimable de la paix dans la justice. La vocation à la sainteté plonge ses racines dans le Baptême et elle est réactivée par les autres sacrements; principalement par l'Eucharistie: revêtus de Jésus-Christ et abreuvés de son Esprit, les chrétiens sont «saints», et sont, de ce fait, habilités et engagés à manifester la sainteté de leur être dans la sainteté de tout leur agir. Reprenons l'image biblique de la vigne et des sarments. Ce qui vaut des vocations spirituelles vaut aussi, et en un certain sens à plus forte raison, de l'infinie variété des modalités selon lesquelles tous les membres de l'Eglise, et chacun d'eux, sont des ouvriers qui travaillent dans la Vigne du Seigneur, édifiant le Corps mystique du Christ. Une juste conception du développement ne peut faire abstraction de ces considérations _ relatives à l'usage des éléments de la nature, au renouvellement des ressources et aux conséquences d'une industrialisation désordonnée _; elles proposent encore une fois à notre conscience la dimension morale qui doit marquer le développement»(161). De là la nécessité absolue de refuser toutes les formes, si diverses, de discrimination, qui, hélas! Mais le Royaume est source de complète libération et de salut total pour les hommes: l'Eglise avance donc avec les hommes et vit dans une solidarité totale et intime avec leur histoire. Si la paroisse est l'Eglise implantée au milieu des maisons des hommes, elle vit et agit insérée profondément dans la société humaine et intimement solidaire de ses aspirations et de ses drames. Une pareille charité, pratiquée non pas seulement par des particuliers, mais aussi solidairement par des groupes et des communautés, est et sera toujours nécessaire: rien ni personne ne pourra en tenir lieu, pas même les nombreuses institutions et les initiatives publiques, qui cependant s'efforcent de répondre aux besoins _ souvent graves et étendus aujourd'hui _ d'une population. L'oeuvre éducative est avant tout le fait de l'Eglise universelle; le Pape y exerce son rôle de premier formateur des fidèles laïcs. La conviction, tout d'abord, qu'il n'y a pas de formation véritable et efficace si chacun n'assume pas et ne développe pas par lui-même la responsabilité de sa formation: toute formation, en effet, est essentiellement «auto-formation». Mais ils sont aussi chargés d'inquiétudes, de déceptions, d'angoisses et de peurs du monde, en plus des tentations propres à leur état»(171). L'homme qui souffre est le chemin de l'Eglise, parce qu'il est, avant tout, le chemin du Christ Lui-même, bon Samaritain, qui «ne passe pas son chemin», mais qui «a compassion de lui ..., s'approche de lui ..., bande ses plaies ..., prend soin de lui» (Lc 10, 32-34). Jésus à son tour parle de l'oeuvre du Père: «Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Il faut que cette histoire se poursuive, bien mieux, qu'elle s'élargisse et s'intensifle, allant de pair avec la prise de conscience élargie et universalisée de la dignité personnelle de la femme et de sa vocation, et, d'autre part, avec l'urgence d'une «nouvelle évangélisation» et d'une plus vaste «humanisation» des relations sociales. Dieu, en effet, a pensé à nous de toute éternité et Il nous a aimés comme des personnes uniques et irremplacables, appelant chacun de nous par son nom propre, comme le Bon Pasteur, qui «appelle ses brebis par leur nom» (Jn 10, 3). L'un et l'autre accueillent sa "venue" salvifique et sanctifiante»(187). Leur conviction a été reprise ensuite,avec une clarté et une vigueur nouvelles, dans tous les travaux du Synode. Voilà pourquoi aucun charisme ne dispense de la référence et de la soumission aux Pasteurs de l'Eglise. La dignité personnelle constitue le fondement de l'égalité de tous les hommes entre eux. Leur sens profond est le même, il est unique pour tous: celui d'être une façon de vivre l'égale dignité chrétienne et la vocation universelle à la sainteté dans la perfection de l'amour. De la communion des chrétiens avec le Christ découle la communion des chrétiens entre eux; tous sont les sarments de la Vigne unique, qui est le Christ. Toutefois la situation actuelle, non seulement du monde mais aussi de tant de secteurs de l'Eglise, exige absolument que la parole du Christ reçoive une obéissance plus prompte et généreuse. C'est surtout vrai dans le contexte d'une société pluraliste et fractionnée _ comme elle l'est aujourd'hui en tant de pays du monde _ et aussi en face de problèmes devenus excessivement complexes et difficiles. Une fois encore, mais dans des proportions énormément amplifiées, certaines portions de l'humanité d'aujourd'hui, parce qu'elles veulent faire montre de leur «toute-puissance», renouvellent la folle expérience de la construction de la «tour de Babel» (cf. Les personnes âgées et le don de la sagesse. 54. Le service de la personne et de la société humaine se traduit et se réalise à travers la création et la transmission de la culture, qui, surtout de nos jours, constitue l'une des tâches les plus graves de la cohabitation des hommes et de l'évolution sociale. A l'inverse, la parole du Concile Vatican II est des plus significatives: «L'Eglise tient en grande considération et estime l'activité de ceux qui se consacrent au bien de la chose publique et en assument les charges pour le service de tous»(150). Ce sont des images merveilleusement significatives, parce qu'elles traduisent non seulement l'insertion profonde et la participation totale des fidèles laïcs sur la terre, dans le monde, dans la communauté humaine, mais surtout la nouveauté et l'originalité d'une insertion et d'une participation destinées à la diffusion de l'Evangile qui sauve. Les fidèles laïcs ne peuvent rester indifférents, étrangers ou paresseux devant tout ce qui est négation et compromission de la paix: violence et guerre, torture et terrorisme, camps de concentration, militarisation de la politique, course aux armements, menace nucléaire. Il faut donner l'attention requise aux différentes cultures qui peuvent coexister en un même peuple, en une même nation. A leur tour, les fidèles laïcs eux-mêmes peuvent et doivent aider les prêtres et les religieux dans leur cheminement spirituel et pastoral. En commentant cette page de l'Evangile, Saint Grégoire le Grand interprète les différentes heures de l'appel, en les rapprochant des ages de la vie: «On peut appliquer la diversité des heures _ dit-il _ aux divers âges de l'homme. Les fidèles laïcs doivent être toujours plus convaincus du sens que prend leur engagement apostolique dans leur paroisse. Par ailleurs, surtout lorsqu'il s'agit d'un monde sécularisé, les différentes formes de regroupement peuvent représenter pour beaucoup de gens une aide précieuse en vue d'une vie chrétienne fidèle aux exigences de l'Evangile et pour un engagement missionnaire et apostolique. Le même Esprit, qui est par lui-même principe d'unité dans le corps où s'exerce sa vertu et où Il réalise la connexion intérieure des membres, produit et stimule entre les fidèles la charité. Rm 16, 1-15; Ph 4, 2-3; Col 4, 15; 1 Co 11, 5; 1 Tm 5, 16). Les conférences épiscopales sont invitées à étudier le moyen le plus pratique pour développer, sur le plan national ou régional, la consultation et la collaboration des fidèles laïcs, hommes et femmes, de façon à bien prendre conscience des problèmes communs et à manifester la communion ecclésiale de tous(89). Les paroles de Saint Jean dans sa Première Lettre peuvent en être une preuve spéciale: "Je vous l'écris, jeunes gens: Vous avez vaincu le Mauvais. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit» (Jn 15, 5). Le travail des fidèles laïcs, qui par ailleurs n'a jamais fait défaut dans ce domaine, se révèle aujourd'hui toujours plus nécessaire et de plus grand prix. Cela signifie que c'est une communauté apte à célébrer l'Eucharistie, en qui se trouvent la racine vivante de sa constitution et de sa croissance et le lien sacramentel de son être en pleine communion avec toute l'Eglise. ... Nom . C'est à eux qu'il convient spécialement, non pas d'éteindre l'Esprit, mais de tout éprouver pour retenir ce qui est bon (cf. La signification même du nom constitue un aspect commun. C'est en ce sens que Méthode d'Olympe écrivait: «Les imparfaits ... sont portés et formés, comme dans le sein d'une mère, par ceux qui sont plus parfaits, afin qu'ils soient conçus et engendrés par la grandeur et la beauté de la vertu»(217); c'est ce qui se produisit pour Saint Paul, porté et introduit dans l'Eglise par les chrétiens formés (en la personne d'Ananie) et devenu ensuite à son tour parfait et père spirituel de tant de fils! Ils mettent tout en jeu, jusqu'à leur vie. Pensons encore aux nombreuses violations infligées aujourd'hui à la dignité de la personne humaine. Ses épithètes sont « Déesse-Mère de la Terre qui a donné naissance à tous les astres », « Déesse du feu et de la fertilité », « Déesse de la vie, de la mort et de la renaissance » et « Mère des étoiles du sud ». On peut définir globalement de cette manière la mission d'animation chrétienne de l'ordre temporel que les fidèles sont appelés à remplir selon leurs modalités propres et spécifiques. Comme l'affirme Paul VI, l'Eglise «a une authentique dimension séculière, inhérente à sa nature intime et à sa mission, dont la racine plonge dans le mystère du Verbe Incarné, et qui s'est réalisée sous des formes diverses pour ses membres»(30). Les nouveaux arrivants (les Français) qui avaient la mauvaise habitude de tout renommer préféraient les nommer «Malécites». Revenons encore une fois aux paroles de Jésus: «Je suis la vigne et vous êtes les sarments» (Jn 15, 5), pour rendre grâce à Dieu du grand don de la communion ecclésiale, reflet dans le temps de l'éternelle et ineffable communion d'amour du Dieu Unique et Trinitaire. (cf. Le «monde» devient ainsi le milieu et le moyen de la vocation chrétienne des fidèles laïcs, parce qu'il est lui-même destiné à glorifier Dieu le Père dans le Christ. Ceux-ci indiquent les talents, les capacités ou les défis de cette personne. La dignité des fidèles laïcs se révèle à nous dans sa plénitude si nous examinons la vocation première et fondamentale que le Père offre en Jésus-Christ par l'intermédiaire de l'Esprit à chacun d'eux: la vocation à la sainteté, c'est-à-dire à la perfection de la charité. Il ne peut pas ne pas répondre, il ne peut pas ne pas assumer sa responsabilité. Déjà Jean Gerson, théologien et éducateur du xvème siècle, le notait en ces termes: «Les enfants et les jeunes sont loin d'être une part négligeable de l'Eglise»(174). L'Eglise-mère est appelée à s'associer à cette oeuvre d'éducation divine, l'Eglise tant en elle-même que dans ses diverses articulations et expressions. Il est particulièrement important que la recherche scientifique et technique menée par des fidèles laïcs prenne comme critère le service de l'homme dans la totalité de ses valeurs et de ses exigences: à ces fidèles laïcs, l'Eglise confie le soin de rendre plus compréhensible à tous le lien intime qui existe entre la foi et la science, entre l'Evangile et la culture humaine(221). Tous, dans l'Eglise, précisément parce qu'ils sont ses membres, reçoivent et donc partagent la vocation commune à la sainteté. La vocation des fidèles laïcs à la sainteté exige que la vie selon l'Esprit s'exprime de façon particulière dans leur insertion dans les réalités temporelles et dans leur participation aux activités terrestres. L'apôtre Paul ne se lasse pas d'engager tous les chrétiens à vivre «comme il convient à des saints» (Ep 5, 3). Chacun, en effet, est configuré au Christ par la foi et les sacrements de l'initiation chrétienne, est inséré comme un membre vivant dans l'Eglise, et est sujet actif de sa mission de salut. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, "Instruction sur Liberté chrétienne et libération", 72). «Les Eglises qu'on appelle jeunes Eglises _ ont déclaré les Pères du Synode _ ont besoin de la force des Eglises anciennes, et en même temps celles-ci ont besoin du témoignage et de la poussée des jeunes Eglises, de sorte que chacune de ces Eglises puise aux richesses des autres»(127). Et encore: «Les femmes, qui ont déjà une une place importante dans la transmission de la foi et dans l'accomplissement de services de tout genre dans la vie de l'Eglise, doivent être associées à la préparation des documents pastoraux et des initiatives missionnaires; elles doivent être reconnues comme des coopératrices de la mission de l'Eglise dans la famille, dans la profession et dans la société civile»(193). Cette mission a pour but de faire connaître et de faire vivre par tous la «nouvelle» communion qui, par le Fils de Dieu fait homme, est entrée dans l'histoire du monde. Lorsqu'elle met ses dons au service de l'Eglise et de la société, la femme, tout à la fois, trouve son véritable épanouissement personnel _ sur lequel on insiste tant de nos jours _ et apporte sa contribution originale à la communion ecclésiale et au dynamisme apostolique du peuple de Dieu. En outre, lorsque la nécessité ou l'utilité de l'Eglise l'exigent, les pasteurs peuvent, selon les normes établies par le droit universel, confier aux fidèles laïcs certains offices et certaines fonctions qui, tout en étant liés à leur propre ministère de pasteurs, n'exigent pas cependant le caractère de l'Ordre. Bien souvent le contexte social, surtout en certains pays et certains milieux, subit les secousses violentes des forces de désagrégation et de déshumanisation: l'homme est égaré et désorienté, mais dans son coeur subsiste toujours plus le désir de pouvoir expérimenter et cultiver des rapports plus fraternels et plus humains. «Dans la Sainte Eglise _ écrit Saint Grégoire le Grand _ chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun»(103). Que chacun juge ce qu'il fait et se rende compte s'il travaille dans la vigne du Seigneur»(2). Tous les états de vie, tant dans leur ensemble que chacun d'eux par rapport aux autres, sont au service de la croissance de l'Eglise; ce sont des modalités diverses qui s'unifient profondément dans le «mystère de communion» de l'Eglise et qui se coordonnent, avec un profond dynamisme, dans sa mission unique. Et le Code de Droit Canon affirme: «Les fidèles ont le droit de fonder et de diriger librement des associations de charité ou de piété, ou qui se proposent de travailler à l'extension de la vocation chrétienne dans le monde; ils ont aussi le droit de tenir des réunions afin de poursuivre ensemble ces mêmes fins»(108). 44. «Sous le nom de laïcs _ ainsi s'exprime la Constitution Lumen gentium _ on entend ici l'ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l'ordre sacré et de l'état religieux reconnu par l'Eglise, c'est-à-dire les chrétiens qui, étant incorporés au Christ par le baptême, intégrés au Peuple de Dieu, faits participants à leur manière de la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ, exercent pour leur part, dans l'Eglise et dans le monde, la mission qui est celle de tout le peuple chrétien»(15). La découverte et la réalisation de leur vocation et leur mission personnelles comportent, pour les fidèles laïcs, l'exigence d'une formation à la vie dans l'unité, dont ils portent la marque dans leur être même de membres de l'Eglise et de citoyens de la société humaine. Ces paroles ont aussi résonné spirituellement pendant tout le déroulement du Synode des Evêques, qui s'est tenu à Rome du ler au 30 octobre 1987. C'est ainsi que la communauté ecclésiale tout entière, dans la variété de ses membres, reçoit la fécondité de l'Esprit et y apporte sa collaboration. LES FIDÈLES LAÏCS (Christifideles laici), dont la «vocation et la mission dans l'Eglise et dans le monde vingt ans après le Concile Vatican II» a été le thème de l'assemblée générale du Synode des Evêques en 1987, appartiennent au Peuple de Dieu, représenté par les ouvriers de la vigne, dont parle Saint Matthieu dans son Evangile: «Le royaume des cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. Jésus veut pour eux, comme pour tous ses disciples, qu'ils soient le sel de la terre et la lumière du monde (cf. Revenons à l'image biblique: la naissance et l'expansion des sarments dépendent de leur insertion dans la vigne: «De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Paul VI, au début de son Pontificat, s'adressant au clergé romain, déclarait: «Nous croyons bien simplement que cette structure antique et vénérable qu'est la paroisse a une mission indispensable d'une grande actualité; c'est elle qui doit créer la première communauté du peuple chrétien; c'est elle qui doit l'initier à l'expression normale de la vie liturgique et le rassembler dans la célébration de la liturgie; c'est à elle qu'il revient de conserver et de raviver la foi dans les foules d'aujourd'hui; c'est elle encore qui doit leur fournir l'enseignement de la doctrine salvifique du Christ; à elle encore de pratiquer avec coeur et dévouement l'humble charité des oeuvres bonnes et fraternelles»(98). «Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28, 20). C'est une dignité exigeante, la dignité des ouvriers appelés par le Seigneur à travailler à sa vigne: «A tous les laïcs _ lisons-nous dans les Actes du Concile _ incombe la noble charge de travailler à ce que le dessein divin de salut parvienne de plus en plus à tous les hommes de tous les temps et de toute la terre»(51). Il s'agit ici d'un «lieu» présenté en termes dynamiques: les fidèles laïcs «vivent au milieu du siècle, c'est-à-dire engagés dans tous les divers devoirs et travaux du monde, dans les conditions ordinaires de la vie familiale et sociale dont leur existence est comme tissée»(34). Pareillement, les groupes, les associations et les mouvements ont leur place dans la formation des fidèles laïcs: ils ont, en effet, chacun avec leurs méthodes propres, la possibilité d'offrir une formation profondément ancrée dans l'expérience même de la vie apostolique; ils ont également l'occasion de compléter, de concrétiser et de spécifier la formation que leurs membres reçoivent d'autres maîtres ou d'autres communautés. L'Eglise ne s'est jamais avouée vaincue en face de toutes les violations que le droit à la vie, droit précisément de tout être humain, a subies et continue à subir de la part des particuliers ou des autorités elles-mêmes. Toponymie autochtone. Et ce «plus fort» peut prendre des figures diverses: idéologie, pouvoir économique, systèmes politiques inhumains, technocratie scientifique, invasion des «mass-media». _ L'engagement à professer la foi catholique en accueillant et proclamant la vérité sur le Christ, sur l'Eglise et sur l'homme, en conformité avec l'enseignement de l'Eglise, qui l'interprète de façon authentique. Ils sont donnés à une personne déterminée, mais ils peuvent être partagés par d'autres, de sorte qu'ils se maintiennent à travers le temps comme un héritage vivant et précieux, qui engendre une affinité spirituelle particulière entre de nombreuses personnes. C'est à la même intercession que je confie maintenant le succès spirituel des fruits du Synode. En particulier, après avoir décrit la formation chrétienne comme «un processus personnel continuel de maturation dans la foi et de ressemblance au Christ, selon la volonté du Père, sous la conduite de l'Esprit Saint», ils ont clairement affirmé que «la formation des fidèles laïcs doit se situer parmi les priorités du diocèse et trouver sa place dans les programmes d'action pastorale, de sorte que tous les efforts de la communauté (prêtres, laïcs, religieux) convergent à cette fin»(209). La Charte de la langue française, dans son préambule même, reconnaît aux Amérindiens et aux Inuits le « droit de maintenir et de développer leur langue et culture dâorigine ». Il est toutefois possible de noter certaines lignes de tendances qui se font jour dans la société actuelle. Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson» (Mt 9, 37-38). Or, dans le contexte de la mission de l'Eglise, le Seigneur confie aux fidèles laïcs, en communion avec tous les autres membres du Peuple de Dieu, une grande part de responsabilité. En faisant référence à Jean XXIII, qui voyait un signe des temps dans la conscience que la femme avait de sa propre dignité et dans l'entrée des femmes dans la vie publique(176), les Pères du Synode ont affirmé à plusieurs reprises et avec vigueur, en face des formes les plus variées de discrimination et de marginalisation auxquelles est soumise la femme du seul fait qu'elle est femme, l'urgence de défendre et de promouvoir la dignité personnelle de la femme, et donc son égalité avec l'homme. La charité, âme et soutien de la solidarité. On doit, en fait, affirmer: «Même si l'Eglise possède une structure "hiérarchique", cette structure est cependant totalement ordonnée à la sainteté des membres du Christ»(190). 19-21)»(82), afin que tous les charismes coopèrent, dans leur diversité et leur complémentarité, au bien commun(83). La limitation imposée symboliquement par l'interdiction de "manger le fruit de l'arbre" (cf. Parmi les diverses formes d'apostolat des laïcs qui ont un rapport particulier avec la Hiérarchie, les Pères du Synode ont rappelé explicitement divers mouvements et associations d'Action catholique, dans lesquels «les laïcs s'associent librement d'une manière organique et stable, sous l'impulsion de l'Esprit Saint, en communion avec l'Evêque et avec les prêtres, pour pouvoir travailler, de la manière la plus propre à leur vocation et avec une méthode particulière, à l'expansion de toute la communauté chrétienne, aux projets pastoraux et à l'animation évangélique de tous les milieux de vie, avec fidélité et zèle»(117). La culture autochtone abonde de légendes fréquemment incarnées par des animaux, destinées à illustrer des règles à suivre ou des valeurs telles que le respect, la fierté, lâidentité, lâamour, le partage, lâentraide, lâamitié, la sagesse, lâharmonie, la bonté, la fidélité, la liberté, la mort et les ⦠Les fidèles laïcs et le caractère séculier. Cette communion est déjà en elle-même le premier grand signe de la présence du Christ Sauveur dans le monde; en même temps, elle favorise et elle stimule l'action apostolique directe et missionnaire de l'Eglise. Il est utile de réentendre ici certaines expressions particulièrement significatives de l'Exhortation Evangelii nuntiandi de Paul VI: «L'Eglise évangélise lorsque, par la seule puissance divine du Message qu'elle proclame (cf. Parmi ces problèmes, il faut mentionner ceux qui concernent les ministères et les services ecclésiaux confiés déjà ou qui seront à confier à des fidèles laïcs, la diffusion et la croissance de nouveaux «mouvements» à côté d'autres formes d'associations de laïcs, la place et le rôle de la femme autant dans l'Eglise que dans la société. Bien vécu dans sa vérité de service désintéressé en faveur des personnes, spécialement des plus nécessiteuses et des plus négligées par les services sociaux eux-mêmes, le bénévolat doit être considéré comme une expression importante d'apostolat où les fidèles laïcs, hommes et femmes, ont un rôle de premier plan. Cet apostolat individuel est toujours et partout fécond, il est en certaines circonstances le seul adapté et le seul possible. Il est également le patron des orfèvres. Au cours de ses travaux, le Synode a fait sans cesse référence au Concile Vatican II, dont l'enseignement touchant le laïcat, à vingt ans de distance, a paru d'une actualité surprenante, et parfois d'une portée prophétique: un tel enseignement est capable d'éclairer et d'inspirer les réponses qui doivent être données aujourd'hui aux nouveaux problèmes. Mt 25, 24-27). En réalité, l'incidence «culturelle», source et aiguillon mais aussi fruit et signe de toute autre transformation du milieu et de la société, ne peut s'obtenir que par le travail non pas tant d'individus isolés que d'un «sujet social», c'est-à-dire d'un groupe, d'une communauté, d'une association, d'un mouvement. En fait, l'ordre du Seigneur _ «Allez dans le monde entier» _ continue à trouver beaucoup de laïcs généreux, prêts à quitter leur milieu de vie, leur travail, leur province, et leur patrie, pour se rendre, au moins pour une période déterminée, en pays de mission. Ils sont, en effet, une merveilleuse richesse de grâce pour la vitalité apostolique et pour la sainteté de tout le Corps du Christ; pourvu cependant qu'il s'agisse de dons qui proviennent véritablement de l'Esprit Saint et qu'ils soient exercés de façon pleinement conforme aux impulsions authentiques de ce même Esprit. Que les jeunes réalisent bien que cet appel s'adresse très particulièrement à eux, qu'ils le reçoivent avec joie et de grand coeur. Jésus reprend le symbole de la vigne, et Il l'emploie pour révéler certains aspects du Royaume de Dieu: «Un homme planta une vigne, il l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir, et y bâtit une tour de garde. Aujourd'hui nous avons un besoin très grand de saints; nous devons en demander au Seigneur avec insistance»(42). Les situations que nous venons d'évoquer touchent l'Eglise: par ces situations, l'Eglise se trouve en partie conditionnée; cependant elle n'en est pas écrasée, encore moins terrassée, parce que l'Esprit Saint, qui est l'âme de l'Eglise, la soutient dans sa mission. 64. Comme l'ont noté les Pères du Synode: «L'Esprit suscite encore d'autres formes d'offrande de soi même auxquelles se consacrent des personnes qui restent entièrement dans la vie laïque»(205). Il faut faire ce que Dieu veut; c'est ce que nous rappelle la parole de Marie, la Mère de Dieu, s'adressant aux serviteurs à Cana: «Faites tout ce qu'il vous dira» (Jn 2, 5). 23. Comme critères fondamentaux pour le discernement de toute association de fidèles laïcs dans l'Eglise on peut retenir, en les prenant ensemble, les critères suivants: _ Le primat donné à la vocation de tout chrétien à la sainteté, manifesté «par les fruits de grâce que l'Esprit produit dans les fidèles»(109), comme croissance vers la plénitude de la vie chrétienne et la perfection de la charité(110). Dans la formation que les fidèles laïcs reçoivent dans leur diocèse ou dans leur paroisse, spécialement pour ce qui regarde le sens de la communion et de la mission, le soutien que s'apportent réciproquement les différents membres de l'Eglise est d'une importance particulière: c'est un soutien qui, tout à la fois, révèle et réalise le mystère de l'Eglise Mère et Educatrice. Pour dessiner la «figure» du fidèle laïc, examinons de façon plus directe et explicite, entre autres, les aspects fondamentaux suivants: Le Baptême nous fait naître à la vie d'enfants de Dieu; il nous unit à Jésus-Christ et à son Corps qui est l'Eglise; il nous confère l'onction dans l'Esprit Saint en faisant de nous des temples spirituels. 39. Il y a encore tant d'efforts à faire, en de nombreuses parties du monde et en divers milieux, pour que soit détruite la mentalité injuste et délétère qui considère l'être humain comme une chose, une marchandise, un instrument mis au service de l'intérêt égoïste et de la recherche du plaisir, d'autant plus que, de pareille mentalité, c'est la femme qui est la première victime. Un courant bienfaisant désormais parcourt et envahit tous les peuples de la terre, qui ont pris davantage conscience de la dignité de l'homme: l'homme n'est absolument pas une «chose» ou un «objet» qu'on peut utiliser, mais il est toujours et uniquement un «sujet» doué de conscience et de liberté, appelé à vivre de façon responsable dans la société et dans l'histoire, ordonné à des valeurs spirituelles et religieuses.
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